L’Etranger d’Albert Camus

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »

Voilà, les trois premiers mots célébrés du roman d’Albert Camus, L’Etranger, qui suit la vie de Meursault, un homme français qui habite en Algérie pendant la colonisation. À première vue, Meursault est semblable des autres célibataires qui passent leur temps dans les cafés,  à regarder l’humanité et tous ses défauts. Cependant, en vérité, Meursault est séparé du monde par son incapacité à être le stéréotype du bourgeois qu’on veut lui imposer, et par son refus de mentir.

L’intrigue raconte des évènements qui suivent la mort de la mère de Meursault quand il rencontre une femme, trouve trouve en la personne de son voisin un ami et se trouve dans l’illégalité. Le roman se compose de deux parties : le premier raconte les évènements qui précèdent le crime de Meursault et le deuxième relate le procès de Meursault et, finalement, sa peine de mort. Camus a très bien rédigé le roman  et, en utilisant le premier, il a pu donner la lecture l’accès des pensées et sentiments de Meursault tout en présentant ses propre convictions sur l’absurde.

Camus lui-même était un croyant de l’absurde et donc, en écrivant ce roman, il a voulu exposer l’absurdité de la condition humaine et la futilité des tentatives inévitables d’homme à rechercher l’ordre. Camus utilise Meursault et son crime pour montrer les désaccords dans la bourgeoisie en Algérie et les fautes d’humanité à essayer de trouver une justification partout. Ce texte a été lu du point de vue d’un absurdiste et d’un post-colonialiste, cependant, si vous voulez lire quelque chose peu diffèrent ou quelque chose qui fait réfléchir, lisez L’Etranger.